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Comment j'ai créé ma propre marque de canapés de jeu...


aurélie collart, fondatrice de canaplay

Moi, c'est Aurélie, la créatrice de CanaPlay, la marque la plus créative de canapés de jeu pour les enfants. J’aime la vie, partager, et j'adore découvrir de nouvelles choses. C'est donc tout naturel pour moi d'avoir développé des passions aussi diverses que la salsa, la couture, le badminton, la lecture et le piano. 💃🧵🏸📖🎹 


Maman de 2 gremlins et trentenaire aguerrie (bien aguerrie), je suis née et j'habite en Belgique 🍟, dans mon village d'enfance, avec des vaches 🐮 pour voisines d’en face et un joli jardin régulièrement colonisé par les écureuils.🌳🍂


Je ne pensais pas revenir vivre un jour dans le village où j'avais passé toute mon enfance. J'avais tout de même vécu 5 années à Bruxelles, ainsi qu'un an en Angleterre et une autre année en Espagne.


Ma première expérience à l'étranger est née d'un besoin d'escapade, de faire un break dans mes études, d'une volonté de me prouver à moi-même que je pouvais me débrouiller seule, sans l'aide de papa et maman, mais aussi du besoin d'améliorer ma maîtrise de l'anglais. En effet, en plus de devoir rédiger mon mémoire dans cette langue, le Master en communication multilingue que je m'apprêtais à entamer comportait 1/3 des cours en anglais (+ 1/3 en espagnol et 1/3 en français). Après mes 3 premières années d'études à l'université, j'ai donc pris mon sac à dos, réservé 2 ou 3 nuits dans une auberge de jeunesse, un billet pour le ferry le moins cher, et je suis partie en direction de Brighton. C'était juste incroyable. Je n'avais encore jamais fait l'expérience d'une telle sensation de liberté. Et ce besoin de liberté deviendrait de plus en plus important avec le temps.


Une fois mon diplôme en poche, je n'avais pas envie d'entrer tout de suite dans le monde du travail (à l'époque, je n'imaginais même pas qu'il existe pour moi un autre univers que celui du salariat). J'ai suivi une formation sur la coopération au développement à l'Agence belge de développement (aujourd'hui Enabel), dans le but de participer à un programme de 2 ans en Amérique latine et d'enseigner l'anglais aux enfants péruviens. Mais les conditions du programme ont changé et j'ai du attendre un an de plus pour postuler. J'ai donc décidé de partir en Espagne, avec un programme européen appelé Comenius et qui permettait d'aller enseigner le français pendant une année scolaire dans un pays de l'Union européenne (l'équivalent d'Erasmus, mais pour enseigner et non étudier). Je comptais repartir après, mais des circonstances familiales m'ont fait prendre conscience que je voulais rester auprès de ma famille et être présente pour mes proches.


J'ai donc commencé à chercher du travail. Peu de temps après, mon ancien professeur et directeur de mémoire me contactait, car un poste de chercheur venait de se libérer dans son Institut d'Etudes du Judaïsme, à l'Université libre de Bruxelles, sur le campus où j'avais moi-même complété mes études. Comme je ne connaissais pas grand-chose sur le judaïsme, cela m'a paru être une belle occasion d'approfondir mes connaissances. Et, en effet, j'ai publié des livres et de nombreux articles sur des sujets les plus divers et variés relatifs au monde juif.


Mais, les années passant, j'ai commencé à ressentir le besoin de me diversifier, de faire autre chose. Je me suis mise à toucher à d'autres domaines. J'ai créé un site internet pour mon travail, par exemple. J'ai proposé de prendre en main l'édition de tous nos livres (comme on le sait, la culture manque de moyens - on avait vu nos subventions baisser de 15% -, et c'était donc une façon d'économiser sur la publication de nos ouvrages).


J'ai aussi accepté d'écrire un livre - une adaptation romancée d'un charabia scientifique ultra-intéressant, mais bien complexe - pour un médecin qui cherchait à vulgariser ses idées. Et je suis tombée en burn-out.


Plutôt que d'arrêter d'écrire ce livre, j'ai décidé de passer à mi-temps en tant que chercheuse. J'avais besoin de varier mes activités et envie d'arriver au bout de ce bouquin. C'est un rythme qui me convenait assez bien. Le livre a été publié et j'ai commencé à réfléchir à ce que j'aimerais faire de mon temps libre.

C'est alors que j'ai donné naissance à mes 2 enfants et que j'ai commencé à occuper le rôle le plus merveilleux de ma vie (et le plus difficile aussi), celui de maman. J'ai profité d'être à mi-temps pour voir grandir mes enfants. Mais l'idée de développer une activité complémentaire ne me quittait pas.


Depuis quelques années, j'avais envie de mettre ma créativité au service d'une occupation qui me passionnerait et me permettrait de tracer ma propre route, selon mes propres valeurs.


Comme vous avez pu le constater, j'aime apprendre, découvrir et créer. J'ai développé une passion pour la couture, que j'ai apprise de façon autodidacte. J'ai d'abord pensé à développer une activité autour cet artisanat, mais j'aime surtout coudre des vêtements pour mes proches et pour moi-même, à vrai dire. Ce n'était pas quelque chose qui allait m'aider à m'épanouir.


J'ai aussi pensé à créer un espace d'apprentissages et de créativité pour les enfants et les parents, un espace où l'on apprendrait à faire soi-même. J'imaginais élaborer des activités parents-enfants ou des stages incluant des activités nature (mon compagnon aurait adoré organiser ça), un peu de couture, de création de cosmétiques maison, de cuisine originale, etc. Mais, il fallait un espace assez grand pour ça et le budget de la maison qu'on avait l'intention de construire a monté en flèche, ce qui rendait le projet difficilement réalisable.


Entretemps, j'ai récupéré la maison de ma grand-mère, dans laquelle j'avais passé la plus grande partie de mon enfance, et toute la famille s'y plaît tellement que faire construire n'est plus à l'ordre du jour (en tous cas pas pour le moment). J'ai donc laissé mon projet d'activité dans un petit coin de ma tête, à côté des plans de la super maison qu'on pensait peut-être un jour pouvoir construire.


Puis, un jour, alors que je cherchais une idée de cadeau original pour mes enfants, quelque chose qui durerait dans le temps et conviendrait à mes deux gremlins (et à un cadeau commun), j'ai découvert le concept du canapé de jeu. Toutefois, ce qui était disponible ne me convenait pas totalement. J'ai commencé à réfléchir à des façons d'améliorer le concept pour le rendre plus pratique et plus amusant, pour les parents comme pour les enfants. Ayant toujours été attirée par l’univers du jeu dans son ensemble, c'est tout naturellement que l'idée de créer ma propre marque dans ce domaine a germé. Et c'est ce qui m'a amenée à créer CanaPlay. 🥰


Mais l'aventure ne fait que commencer. Car, si ce n'est pas tous les jours facile de trouver un équilibre entre toutes les facettes de ma vie et que la fatigue (mentale et physique) prend parfois le dessus, je prends un plaisir fou à mener ma barque, à expérimenter, et à définir moi-même mes priorités, ma façon de travailler, et ce en suivant les valeurs qui me sont chères. Des idées, j'en ai plein la tête, et j'ai hâte de pouvoir les concrétiser, de créer un univers autour de CanaPlay, de partager plein de choses avec plein de gens, et de faire naître encore plus de sens autour de ce qui est en train de se construire. ✨


Aurélie Collart, photo avec CanaPlay

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